
Les chemins de l’esprit sont impénétrables, sauf peut-être pour Jules Wittock qui matérialise les siens sur la toile. Dès le plus jeune âge, cet autodidacte plonge dans sa bulle et y dessine des labyrinthes. « Je ressens l’art comme un jeu, j’y intègre une logique complexe, avec un concept d’entrée et de sortie de parcours, lors duquel on se trompe, on explore, on se confronte à des voies sans issue », raconte Jules. Déambuler dans ces détours dessinés permet de trouver un mot ou plusieurs. On peut aussi y découvrir des mécanismes sophistiqués. Certains tableaux représentent la mise en œuvre d’une idée : elle devient une installation où l’on interagit avec la pièce. « Les rapports et le contact humain me passionnent, me nourrissent et je ne manque jamais une occasion d’expliquer oralement mes œuvres lors des vernissages d’exposition », poursuit-il.
Se plonger dans les œuvres de Jules Wittock s’apparente à une sorte de voyage initiatique, un jeu de piste où l’art remplit une fonction vitale, primaire. Coucher sur le papier ou la toile ces chemins tortueux lui permet d’extérioriser ses fortes émotions. « Je peux dessiner tout le temps, partout. J’aime travailler chez moi, à Bruxelles. Mon atelier est mon quotidien de vie », explique l’artiste. Pourtant, il explore aussi d’autres horizons lors d’installations en espace réel. Comme pendant l’Affordable Art Fair de Bruxelles, mais aussi à Amsterdam et Londres, son installation immersive Mind séduit le public et contribue à construire son aura de jeune artiste. Actuellement, il travaille sur une installation pour l’Université Saint-Louis à Bruxelles, après le succès de celle du Palais de justice de la capitale. D’un rayonnement universel et international, les œuvres de Jules Wittock racontent toujours une histoire de cheminement, de routes. Engagé dans différentes activités caritatives, il est aussi ambassadeur de la marque Volvo, pour qui il va customiser un modèle. Après de nombreuses expositions à travers le monde (Mexico, New York, Miami…), son travail sera présenté cet automne à la Okker Galerie d’Amsterdam, à la galerie Artima d’Honfleur et à la galerie Artunity de Knokke.

